10/06/1826 : Sydney-Packest

Le 10 juin 1826 une petite barque du port de Saint-Pierre était en pêche aux abords du Grand Colombier.

Le vent était nul, mais une brume épaisse empêchait d’apercevoir la terre, pourtant très proche.

Soudain, les marins de ce petit bateau entendirent des cris et des appels à l’aide qui semblaient venir de terre. Ils ramèrent dans cette direction, et à leur stupéfaction ils aperçurent sur le « Petit Colombier » un groupe qui leur faisait des signes. Ils approchèrent près et constatèrent que parmi ce groupe de treize personnes il y avait trois femmes.

Le transfert de ces personnes s ‘opéra immédiatement et les premiers renseignements furent donnés.Ces treize personnes avaient été débarquées la veille au début de la nuit par le navire anglais « Sydney-Packest » de Londres, qui allait de Liverpool à Québec. La veille, ce bateau avait heurté des récifs des alentours et une voie d’eau s’était déclarée. Le capitaine conscient de ses responsabilités envers ses passagers, les avait débarqués sur le « Petit Colombier et avait disparu dans la nuit.

Aucune nouvelle de ce bateau ne parvint par la suite dans la colonie. Des recherches effectuées auprès des autorités canadiennes révélèrent que ce bateau n’était jamais arrivé à destination.

02/11/1823 : Saint-Patrice

Vers 1800 les colonies anglaises parmi lesquelles se trouvait le Canada, entretenaient avec l’Angleterre, leur mère patrie, des relations commerciales.

Dans ces exportations, le bois dont les forêts canadiennes sont si riches, entrait pour une grande part.Le Saint-Patrice était un trois-mâts anglais qui avait une cargaison de billes de bois de « spruce » . Ces billes de bois avaient été taillées à la hache à main car à l’époque les scies n’existaient pas.

Le navire avait quitté Antigonish, un petit port de la Nouvelle Ecosse, quelques jours avant pour Londres.Au cours d’un violent coup de vent avec brume, le Saint-Patrice vint s’échouer sur la côte sud de l’Ile Saint-Pierre, au pied de la colline de Galantry.

L’équipage composé de 25 hommes fut sauvé, mais au prix de très grandes difficultés.

21/06/1822 : Laustephen-Castie

Sous le commandement du Capitaine John Key, le brick « Laustephen-Castie » avec 87 passagers, émigrants irlandais, avait quitté le port de Waterford en Irlande pour Québec.

Par suite d’une brume très épaisse et très commune à cette époque de l’annee aux environs des îles Saint-Pierre et Miquelon, ce bateau se trouvait un peu en dehors de sa route et vint s’échouer sur les rochers au sud de l’île aux Chiens, de nos jours l’île aux Marins.

Les efforts déployés par les habitants de cette île permirent de sauver tous les passagers et les sept hommes de l’équipage. Cependant ils furent tous obligés de faire un séjour à l’hôpital.

14/11/1816 : Amitié

Suite au traité de Paris en 1815, le 21 juin 1816, les Iles Saint Pierre et Miquelon furent rétrocédées officiellement et définitivement à la France. A partir de ce moment, les autorités commencèrent à enregistrer les naufrages dans la colonie. Le vaisseau du Roi, « Amitié » fut le premier bateau enregistré à ce titre le 14 novembre 1816. Ce navire, en provenance de France, s’échoua sur la Dune de Langlade. Trois marins français périrent au cours de ce naufrage. Le reste de l’équipage fut sauvé ainsi qu’une grande partie de la cargaison, parmi laquelle se trouvait le buste du Roi de France Louis XVIII, destiné à orner la résidence du Commandant de la Colonie.

21/04/1790 : Le Paquebot

Le 21 avril 1790, le brigantin anglais « Le Paquebot » se trouvait près des côtes des Iles Saint Pierre et Miquelon. La brume très épaisse augmentait les difficultés d’arriver au mouillage dans la rade de Saint Pierre où le capitaine venait chercher un abri de quelques jours, ayant eu une dure traversée.

Soudain le bateau s’échoua sur les rochers à l’entrée de la rade de Saint Pierre. Il n’y avait pas de houle et le vent était très faible, ce qui permit au navire de ne pas couler au pied des rochers. Ce bateau avait un chargement de sel qu’il transportait à Harbour-Grace, Terre Neuve.

Le navire ne pouvant être renfloué, le capitaine fut autorisé à vendre son chargement sur place, compte tenu de la pénurie de sel existant dans la colonie.

13/12/1969

Un incendie prend naissance à 3 heures du matin au domicile de M. Alfred Roverch. Trente minutes plus tard, les pompiers sont maîtres du feu. Les dégâts à l’intérieur de l’immeuble sont assez importants.

12/12/1969

Puissante déflagration provoquée par l’explosion d’une mine sur un chantier de la Société des Batignolles en bordure du terrain d’aviation. Des dégâts matériels importants sont infligés aux installations de l’aérodrome.

04/12/1969

Un hélicoptère militaire canadien de la classe ‘Labrador’ C 113 arrive à Saint-Pierre. Quelques minutes après son arrivée, il effectue une démonstration de sauvetage au-dessus de la digue de la Pointe-aux-Canons. Il repart le surlendemain pour Summerside (Ile du Prince Edouard).