Feu Rouge

Allumé pour la première fois le 1er octobre 1862, ce phare (46° 47′ N & 56° 10′ W) a été construit sous les ordres du comte Émile Clément de La Roncière (1803 – 1874), administrateur colonial et commandant des îles Saint-Pierre-et-Miquelon, durant les années 1859 – 1863.

Extrait des éphémerides : 01/10/1862 - Le nouvel appareil lumineux catadioptrique du phare de la Pointe-au-Fanal et le feu par lampes à réflecteurs paraboliques établi dans la plaine (Place du Feu rouge) fonctionnent pour la première fois.

La tour tronc-pyramidale, construite en béton armé, était surmontée d’une lanterne et peinte en rouge (avec une bande blanche centrale dès 1887). L’ensemble était haut de 11 m (36 pieds), le plan focal se trouvait à 19 m (62 pieds).

Feu scintillant, alimenté à gaz propane, son éclat rouge était perceptible 40 fois par minute sur une distance de 4 milles marins (1 mille = 1852 m).

Le Feu Rouge a été durant des décennies le feu antérieur (« amont ») d’un alignement dont le feu postérieur est le phare de la Pointe aux Canons (port de Saint-Pierre), construit et allumé à la même date.

En 1957, la Commission locale du Balisage a considéré que le Feu Rouge devait être abandonné pour des raisons fonctionnelles.
Le 7 décembre 1961, la Commission des Phares a approuvé le déclassement du Feu, et en 1971 ; à la demande du Service des Travaux Publics de Saint-Pierre, le phare a été démoli pour laisser la place aux travaux de construction d’une l’école.

Extrait des éphémerides : 10/03/1971 - Un contrat est passé entre le Service des Phares et Balises et un entrepreneur local pour la démolition du phare dit « de la Plaine », appelé communément « Feu Rouge ».

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