18/02/1989

Vers 2 heures du matin, un inconnu pénètre chez Mme Richard Slaney. Il entre dans sa
chambre et tente de l’étrangler. Elle perd connaissance. Elle ne reprend ses esprits qu’au petit matin. Elle s’aperçoit qu’on lui a dérobé une somme d’argent (5000 Frs). La Gendarmerie ouvre une enquête.

25/01/1989

Ultime rencontre entre les trois représentants de Saint-Pierre et Miquelon, Messieurs Pen, Grignon et Plantegenest et le Premier Ministre Michel Rocard à l’Hôtel Matignon sur la pêche dans le 3PS (Banc de Saint-Pierre).

20/01/1989

La veille de l’arrivée du nouveau Préfet, Monsieur Marquié, à la grande surprise de la
population, un avion « Transall » bourré de gardes-mobiles se pose à l’aérodrome de Saint-Pierre. L’alerte est vite donnée. Malgré un barrage de gendarmes la foule se précipite avec un nombre considérable de véhicules lourds et gros camions qui entourent le Transall empêchant les gendarmes qui étaient à l’intérieur de descendre.

A Miquelon, un second Transall également bourré de troupes ne peut se poser à cause d’une cinquantaine de gros véhicules placés en travers de la piste. Cet appareil est obligé de se dérouter sur Saint-Jean de Terre-Neuve. A Saint-Pierre l’appareil est bloqué pendant plus d’une heure. La foule l’oblige à repartir sans qu’aucune personne ne puisse descendre à terre.

Monseigneur Maurer et les deux parlementaires, Pen et Grignon, flétrissent l’attitude du gouvernement français qui a décidé cette action déplorable. L’avion est reparti portant sur sa carlingue de nombreuses inscriptions désobligeantes pour les autorités métropolitaines

19/01/1989

Départ définitif de Saint-Pierre du navire Ro-Ro « Langlade » qui pendant huit années a assuré le ravitaillement des Iles avec le Canada. Le « Langlade » est vendu à un armement de Terre-Neuve.

23/12/1988

A Savoyard, des inconnus pénètrent par effraction dans le réduit où était entreposé de la dynamite. Ils en dérobent 1 tonne 800 et 1200 mètres de cordon Pickford. La gendarmerie ouvre une enquête dans le but de retrouver les coupables.

29/11/1988

Arrivée à Saint-Pierre d’un homme soi-disant nommé Stéphane Lévy. Il se dit journaliste à Paris-Match. Il essaie de récolter des fonds dans le but d’écrire un long article publicitaire sur les Iles. En réalité c’est un escroc. Il est mis en garde à vue puis interné pour faux, usages de faux et escroquerie. Sous la conduite de deux gendarmes, il est transféré à la prison de Fresnes à Paris.