21/05/1874 : Niobé

Une corvette de l’amirauté britannique était en mission à Terre-Neuve et alentours pour le service de sa Majesté la Reine Victoria.

Le « Niobé » heurta un récif à proximité du Cap Blanc de Miquelon. L’équipage, composé de 23 officiers et de 130 marins, se retira sain et sauf de ce naufrage à l’exception d’un seul marin qui se noya.

Grâce au dévouement des habitants de Miquelon, tous ces hommes se rappelèrent longtemps le dévouement déployé par le population de cette localité pour les sauver de la mort. Le gouvernement anglais adressa des remerciements officiels à la population de Miquelon.

Par la suite une intense activité diplomatique fut déployée entre les gouvernements français et anglais. L’Angleterre reprochait à la France de ne pas avoir construit un phare sur le Cap Blanc, ce qui aurait empêché à coup sur la perte du « Niobé ». Il faut admettre en toute bonne foi que cette exigence anglaise était fondée et les deux pays s’étant mis d’accord, il fut décidé de la construction d’un phare. La France tint parole et deux ans plus tard, un phare très puissant fut construit au Cap Blanc à Miquelon. (voir aussi Miquelon-Langlade en passant par la dune – Eclairage des Côtes – de Rodrigue Girardin et Bernard Quelennec).

Le 17 Juin 1967, la frégate anglaise « Scarborouh  » en visite à Saint-Pierre depuis trois jours, fit escale à Miquelon pour commémorer le naufrage du « Niobé « . Une cérémonie eut lieu sur le lieu du naufrage et une couronne fut jetée à la mer, à la mémoire du marin disparu. Les hommes-grenouilles de la frégate plongèrent et ramenèrent différents objets, en particulier cet écusson avec le nom de la corvette gravé sur une de ses faces. Plusieurs reliques de ce navire britannique existent encore dans l’Ile de Miquelon.

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